De Galilée au bracelet de cuivre : une découverte surprenante
Pourquoi les hommes et pas les femmes ?
Telle était la question intrigante qui, pendant plusieurs années, ne trouva pas d’explication évidente. Cette observation insolite se fit en 1950, dans l'ancien Congo belge.
Un médecin belge, après avoir longuement étudié la situation, finit par découvrir la clé de ce mystère. Ce dernier résidait auprès de tribus vivant dans une région particulièrement humide, proche d’un grand lac. Les hommes souffraient de sévères rhumatismes déformants et douloureux, tandis que les femmes semblaient totalement épargnées par ce mal.
Intrigué, ce médecin entreprit une série d'observations et d'essais durant plusieurs années. Finalement, il parvint à une conclusion sans équivoque : les femmes bénéficiaient d'une protection naturelle, non pas miraculeuse, mais issue du cuivre contenu dans les bijoux qu’elles portaient. Ces bracelets ouverts qu'elles portaient aux poignets et aux chevilles les préservaient des effets des rhumatismes.
Ce constat fut publié dans divers journaux médicaux et consigné dans l’ouvrage de J. Palaiseul : Les cadeaux du ciel et de la terre.
L'histoire ne s'arrête pas là. Inspiré par ce témoignage, un médecin australien, le Dr W.R. Walker, se lança dans une étude approfondie sur les propriétés du cuivre et ses effets sur les rhumatismes. En 1974, il publia un article affirmant que 157 personnes souffrant de rhumatismes avaient constaté une amélioration significative après avoir porté un bracelet en cuivre. Cette annonce suscita des débats dans les cercles médicaux.
Pour valider ses résultats, le Dr Walker mit en place une étude plus rigoureuse, sollicitant des patients arthritiques dans divers journaux australiens. Plus de 300 volontaires se manifestèrent, prêts à participer à une expérience comparative. Ces derniers furent répartis en deux groupes : l’un portant un bracelet en cuivre véritable, l’autre un bracelet placebo en aluminium, ayant l'apparence du cuivre. Les résultats furent concluants : ceux ayant porté le bracelet en cuivre rapportèrent un soulagement notable.
Fait intéressant, les bracelets en cuivre perdaient en moyenne 23 mg de poids par mois, prouvant ainsi une absorption transdermique du métal dans l’organisme. Des analyses de sueur confirmèrent la présence de cuivre.
Le cuivre, utilisé depuis l'Antiquité pour ses diverses propriétés, a traversé les civilisations, de l'Égypte ancienne à la Rome antique, et reste aujourd'hui un élément aux multiples usages.
De telles connaissances, transmises de génération en génération, ne doivent pas être balayées d’un revers de main. Certes, certaines pratiques du passé peuvent sembler désuètes ou même dangereuses, mais il en est d'autres qui méritent attention et réflexion. Le progrès vient souvent d'une réévaluation honnête et ouverte des savoirs anciens.
À l’image de Galilée, qui fut contraint de renier ses découvertes sous la pression des autorités de son époque, nous devons continuer à remettre en question les idées reçues. Il est essentiel de garder un esprit ouvert, d’examiner attentivement chaque fait, et de ne retenir que ce qui est vérifiable et bénéfique.
Ainsi, le bracelet de cuivre, après des siècles d’utilisation empirique, a trouvé une justification scientifique, démontrant une fois de plus que la sagesse populaire peut parfois avoir une base réelle.
